Éco. et Instit. Européen
Économie et Institution Européenne
I . Concept d'anticipation
J'observe votre évolution pour obtenir de l'information et anticipe votre comportement.
• Anticipations parfaite, adaptative, rationnelle et auto-réalisatrice.
→ Anticipation parfaite : Il est 8h59 dans une minute il sera 9h00.
→ Anticipation adaptative : Si vos parents vous donne 5€ au mois de septembre et au mois d'octobre 20€, si il y a anticipation adaptative, la somme que les parents donneront se trouve entre 5€ et 20€.
→ Anticipation rationnelle : j'anticipe tout sauf la surprise (choc, composant qui ne peut être anticipé). Si demain je viens et je donne à chacun 10€. Si le jour suivant je donne encore 10€...etc
→ Anticipation auto-réalisatrice : Des anticipations qui se réalisent suite au comportement des agents. L'activité principale d'une banque est de transformer des fonds de cours terme pour des fonds de long terme. L'objectif de la banque est de faire le passage entre le dépôt de cour de terme et celui de long terme. Les banques gardent 10% des dépôts à cour terme. Le comportement des gens induits sur la banque.
Section 1 : Pourquoi l'union européenne ?
La constitution européenne est motivé par deux éléments, d'une part une volonté politique et d'autre part une vision géopolitique, l'objectif est de mettre fin au conflit intra-européen : longue histoire de guerre entre la France et l'Allemagne et la France et le R-U (deux guerres mondiales).
Objectifs : Lié les pays de l'ouest de l'Europe économiquement et politiquement car l'interdépendance permet de poursuivre les échanges pacifiquement.
Les phases : CECA 1951 (Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier) mise en commun des matières premières (Pourquoi ? Car les matières premières sont une source importante de conflit). CED (Communauté Européenne de la Défense) qui gère des questions politique (à travers les structures inter-gouvernementale, les conseils) et des questions économiques à travers des instances supra-nationales (la commission, qui deviendra le moteur de la construction européenne). L'acte unique européen 1986 (rapport DELORS) qui conduit le traité de Maastricht de 1992, Amsterdam, mise en circulation 2002 (Euro), élargissement de 2004 à 2007 (15 à 27 pays)
Section 2 : Pourquoi une monnaie unique ?
La construction européenne récente à pris plus de de 60 ans (Pourquoi autant d'effort ? Autrement dit, que peuvent gagner les pays en s'intégrant ?)
Une approche en trois temps :
A. L'intégration monétaire : Elle comporte deux phases A1 et A2
A1. De l'autonomie monétaire à l'intégration monétaire réelle imparfaite
Deux pays A et B avec un taux de change : 1A = 2B
(quelques éléments de politique monétaire) :
→ le taux de change : rapport d’échange entre deux devises
→ peut être mesuré au certain (1E = 1,39$) et a l’incertain (1$ = 0,71E)
→ plusieurs taux de change: nominal
Réel corrigé par l’évolution de l’inflation (dépréciation la monnaie)
Effectif corrigé par la structure du commerce extérieur (exportation, importation)
Importation : Biens et Services acheté par un pays à l'extérieur de ses frontières.
Exportation : Biens et les Services produit dans un pays et vendu en dehors de ses frontières.
Inflation: Mesure une hausse généralisée des prix à la consommation, l'opposé de l'inflation est la déflation.
Déflation : La déflation est l’opposé de l’inflation puisqu’elle signifie la baisse des prix à la consommation. (Rare)
Désinflation : Montre une baisse de la hausse des prix à la consommation (ralentissement de l’inflation).
Inflation : Le prix passe de 1€ à 1,20€
Déflation : Le prix passe de 1€ à 0,80€
Désinflation :
-
Produit 1€ et passe à 2€ (100%)
-
Produit de 2€ à 3€ (50%)
-
Produit passe de 3€ à 4€ (33%)
Exemple : La désinflation compétitive qui a été instauré en France sur la période 1983-1992 (Gouvernement Laurent Fabus), politique qui consiste à une réduction du différentielle d'inflation par rapport aux partenaire commerciaux.
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
100E Production Fin P Transport Vente Retour $ (110E)
Inflation de 2% donc Profit = 110/1,02
Si l'inflation est supérieur en France, avantage aux entreprises Allemandes qui peuvent réduire leurs prix grâce au profit supérieur et ainsi mettre en difficulté les entreprises Française.
Taux de change : réévaluation/appréciation : Une monnaie gagne de la valeur par rapport aux autres,(1€ = 2$ → 1€ = > 2$) l'appréciation est un gain de valeur décidé par les marchés dans un système de change flexible; la réévaluation est un gain de valeur qui est décidé par les autorités monétaires dans un systèmes de change fixe.
Par opposition la dévaluation et la dépréciation signal une perte de valeur de la monnaie nationale ( 1€ = 2$ → 1€ = < 2$) la dépréciation est une perte de valeur décidé par les marchés dans un système de change flexible alors que la dévaluation est une décision de l'autorité monétaire dans un systèmes de change fixe.
Taux de change fixe : Exemple en Bulgarie (1€ = 1,95583LEVA)[Taux fixe] C'est la banque centrale qui décide de changer le taux de change et non le marché (en Ukraine : Forte demande des devises étrangères et forte offre de la monnaie nationale → perte de valeur de la monnaie nationale)
Taux de change flexible : Exemple le taux de change entre € et $ : Définie par le système de l'O&D
Taux de change contrôlé : C'est souvent un taux de change avec des marges de fluctuation comme par exemple dans le serpent monétaire et européen. Garantir plus de stabilité. Fluctuation de maximum 2% ou -2% après quoi l'état intervient pour garder le taux de change.
L'appréciation est favorable au importation et aussi favorable tourisme.
La dépréciation et la dévaluation sont favorables aux exportations.
Janvier Juin
100E 100$
e=50% 1€ = 0,5$
2€ = 1$ → 200€
Exemple : dévaluation, système de change fixe, réserve de change, et anticipation auto-réalisatrice.
On suppose un système de change fixe entre deux monnaies tel que :
1A = 2B
Les réserves de change du pays A = 1000B
Soit l'économie A fonctionne moins bien que l'économie B (moins de croissance, plus de déficit, plus de dette) auquel cas fonctionnent les anticipations rationnelle, soit il existe une rumeur ou alors un souhait d'attaquer l'économie A, dans ce cas anticipation auto-réalisatrice
Quel que soit le scénario, au final beaucoup d'opérateur attaque la monnaie A (Vente massive de monnaie A et achat massif de monnaie B), qui détermine une hausse de la demande relative de B par rapport à A, donc le cour de la monnaie B (cotation) devrait (en théorie) s'apprécier (augmenter)
Cependant la monnaie A se situe en taux de change fixe (définie par la loi) donc la banque centrale doit intervenir sur le marché de change pour défendre le cour (Elle achète de la monnaie A et vent de la monnaie B) en vendant de la monnaie B provenant de ses réserves de change, et en achetant de la monnaie A.
Complication : Si réserve de la banque est limité, il faut accepter la dévaluation.
Cependant la défense du cour est possible tant que les réserves sont suffisantes, au cas contraire la banque centrale devra procédé à une dévaluation (cette opération a des effets positif à cour terme, et uniquement à cour terme, alors qu'elle est déstabilisatrice dans une perspective de long terme ( d'autant plus que la présence d'anticipation rationnelle détruit le facteur surprise))
Déflateur du PIB : Indice de prix comme l'inflation mais qui si différentie par le fait qu'il inclus également des bien d'investissement.
Exemple : Le 25 janvier 1948 on décide une dévaluation de 44,4% en passant de 119 à 214 Francs pour 1$ (effet favorable sur le commerce extérieur)
Exemple : Dans les années 60 on décide plusieurs dévaluations en France qui pourtant n'améliore pas la balance commerciale (absence d'élément de surprise).
En économie on utilise une mesure particulière du temps : Le court terme (Qui mesure la conjoncture – 1jour à 1 an) Le moyen terme (Durée intermédiaire de l'ordre de 2 à 5 ans) Le long terme (Tendance pour des périodes de plus de 5 ans).
A, B; 1A = 2B
Lorsque les pays A et B souhaitent échanger leur monnaie il se pose des problèmes microéconomique et macroéconomique.
Problème microéconomique :
-
Détenir de la monnaie étrangère c'est couteux en raison de cout de transaction lié à l'échange.
-
Pourquoi choisir une seule monnaie étrangère : pour minimiser les couts de transactions et les couts de détentions de plusieurs monnaies.
-
Quelles monnaies choisir ? Celles dont les couts de conversion sont les plus faibles et dont la stabilité financière et macroéconomique la plus élevé.
Ces trois idées font référence au concept de « monnaie véhiculaire » de SWOBODA 1968
Problème macroéconomique :
-
Les déterminants du taux de change réel (déterminants structurelles, politique, psychologique, et notamment mécanique : la balance commerciale (plus excédentaire plus le taux de change se détériore), le taux d'intérêt nominal (Quand le taux d'intérêt est plus important, ça veut dire qu'il y a des dépôt, amélioration de la balance courante), le taux d'inflation (Plus l'inflation est élevé plus la monnaie perd de la valeur)(FISCHER = Taux d'intérêt nominale = Taux d'inflation + taux d'intérêt réel)
-
Les objectifs de politique monétaire (Interne : l'économie de la politique monétaire / Externe : l'internalisation des marché qui tend à harmoniser les conditions monétaires) Ces deux objectifs (Interne et externe) sont conflictuelles d'ou une intégration monétaire imparfaite durant plus de 40 ans.
Présence d'une double incompatibilité entre la partie microéconomique et macroéconomique et entre les objectifs macroéconomique interne et macroéconomique externe.
A2. De l'intégration monétaire imparfaite à la monnaie unique.
Idée : Comment faire des monnaies A et B une seule monnaies C ; cela soulève plusieurs problèmes : Technique (de mise en place), des problèmes institutionnelles (concernant le contrôle), des problèmes politiques (autonomie versus supra-nationalité), des problèmes économiques.
Q1 : Quelles fonctions pour cette monnaies unique ?
-
Étalon (fait référence au concept numéraire de WALRAS) de valeur : marchandise en laquelle on annonce les prix des autres marchandises
-
Fonction d'intermédiaire des échanges : la monnaie permet de briser l'acte du troc en deux demi opération grâce à son pouvoir d'achat généralisé.
-
Les réserves de valeur la détention de monnaie offre un pouvoir d'achat.
Q2 : Comment organiser l'émission et le contrôle de la monnaie unique ?
Problème technique :
-
Comment définir la monnaie unique ; faut-il créer une monnaie ou alors la définir comme un panier. Si une monnaie est défini comme un panier il y a des problèmes de proportion de représentation.
-
Comment la monnaie sera t-elle garanti ? ( quel moyen de constitution de réserve permettant de défendre son cours)
-
Quel systèmes de prix adopté ? ( les problèmes causés pas la dénomination en euro avant le 1er janvier 2002, ainsi que des problèmes psychologique puisque beaucoup d'Européen compte toujours dans leur monnaie nationale.
-
Comment imposer cette monnaie commune ? (La nécessité d'un accord entre les pays)
Les problèmes institutionnelles : Règle d'or : Une seule monnaie, une seules banque centrale (Qui fait parti, comment prendre les décisions, quel représentativité, quel fonction pour cette banque centrale, comment la contrôler.
Les problèmes de politique économique : Une seuls banque centrale signifie une seule politique monétaire mais quel type de politique monétaire ? ( Expansionniste ou restrictive, des problèmes d'asymétrie conjoncturelle.
Politique monétaire restrictive ou expansionniste de la banque centrale.
Restrictives : hausse du taux d'intérêt
Expansionniste : Baisse du taux d'intérêt
Une hausse du taux d'intérêt affecte l'économie par au moins trois canaux :
-
Diminue la consommation par l'effet MUNDEL TOBI
-
Diminution de l'investissement (le cout du capital est plus élevé)
-
Aggravation de la balance commerciale X-M (Une hausse de taux d'intérêt attire des capitaux étrangers dans le pays ce qui augmente la demande de monnaie domestique ce qui conduit donc à une appréciation de la monnaie qui est défavorable au point de vue de la compétitivité externe.
Quel type d'objectif visé ? Objectif monétaire (stabilité des prix/contrôle de l'inflation) ou alors faut-il visé des objectifs réels (Chômage, croissance, développement etc...)
Conclusion : La monnaie unique peut bien être appelé comme le noeud de l'intégration (Il a fallu plus de 40 ans d'essai).
Une banque centrale unique pose des problèmes de supra-nationalité (les intérêt de la zone avant les intérêt de chacun des pays)
Tout ça fait référence au concept de « zone monétaire optimale » qui a été proposé par MUNDELL (61,63 prix Nobel 99) et FLEMING (62),
Section B : L'intégration réel
B1. D'une économie isolé à l'intégration réel imparfaite.
En autarcie on consomme unique ce que l'on produit à l'intérieur du pays (Exemple : anciens pays communistes avant 1990)