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Licence - Économie Gestion
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Grds Fcts de l'ent.

 




Grande fonction de l'entreprise ( Introduction)


  1. Présentation de la gestion d'entreprise

 

A. L'objet de la gestion

 

1. Étudier le fonctionnement des organisations

→ Décrire la réalité des pratiques et des comportements

→ Analysé les réussites et les lacunes en la matière.

 

Proposer des démarches et des techniques efficace concernant la conduite des entreprises

 

B. Définition de la gestion.

 

• Définition (Jobard J-P et Grégory) : Science de l'action, utilisant des méthodes et des résultats des sciences pour conduire les organisations, c'est à dire pour les rapprocher de leurs objectifs.

 

• Définition (Peter Drucker) : La gestion est l'art de prendre des décisions rationnelles et informées

 

• Définition ( Auriac J-M et Bougault H) : La gestion de défini comme l'ensemble des activités permettant la conduite des organisations par la prise continue de décisions.

 

  1. Les notions clés de la gestion de l'entreprise

 

A. Les activités de la gestion de l'entreprise

 

• Les activités de finalisations servent à déterminé les objectifs ainsi que les vois et les moyens pour les atteindre, autrement dit une stratégie. À travers ce type d'activité il s'agit de prendre des décisions c'est à dire de faire des choix, et donc d'arbitrer généralement entre les différentes contrainte à respecter, les activités de finalisation permettent de répondre à des questions du type ; où va l'entreprise en terme de développement ? Quels sont ses choix sur les moyens à mettre en oeuvre.

 

• Les activités d'organisation ont pour vocation la mise en oeuvre et l'exécution concrète des décisions prises afin d'atteindre les objectifs fixés, les activité d'organisation consiste à définir et à répartir les tâches qui revienne à chacun ans le cadre de la réalisation d'un projet global. Cette notion rejoint la notion de structure au sens stricte.

 

• Les activités d'animations : visent à adopter un certain style de commandement et des principes de directions et de motivation des personnes, il s'agit notamment de coordonner et d'encourager les énergies individuelles et collectives en jouant sur les motivations financières et psychologique la délégation de responsabilité, l'autonomie des individus compte tenu des objectifs à atteindre.

 

• Les activités de contrôle : toute décisions a besoin d'être évalué pour pouvoir juger de son efficacité finale, il s'agit de contrôler l'application des décisions prises de façon à corriger les écarts éventuels survenu en entre objectif et les résultats obtenu. Ce type d'activité permet par exemple de réviser l'importance ou la nature des moyens mises en oeuvres de revoir la durée des délais d'exécution ou encore la répartition des responsabilité.

 

B. La notion d'entreprise

 

La logique de la gestion englobe l'ensemble des organisations, chacune de ces organisations présente des particularités (statue juridique, taille, environnement), toutes peuvent toutefois se voir appliqué une démarche de gestion ainsi que des techniques sous réserve d'adaptation nécessaire. Ici on se concentrera sur l'entreprise privée, l'entreprise privée reste l'organisation de référence à partir de laquelle les cas particuliers peuvent être décliné.

 

  1. Les définitions traditionnelles de l'entreprise

 

• Définition macroéconomique : L'entreprise se définie comme un agent économique dont le rôle est la création et la distribution de richesse en vue de satisfaire des besoins. L'ensemble des entreprises est regroupés sans une catégorie spéciale d'acteur économique dont le rôle spécifique est de produire, on dit que l'entreprise est une composante d'un organisme plus vaste le système productif ou encore le circuit économique

 

À côté des entreprises on trouve les ménages qui eux, leurs rôles est de consommer

 

Système financier (Banque)

 

• Définition microéconomique : L'entreprise est une organisation qui est d'abord composé d'individu et de moyen technique financier d'information réuni dans le but de produire des biens et/ou des services.

 

→ Ces deux définitions sont complémentaires, insistant chacune sur les réalités de l'entreprise

 

• Définition système : On appelle système un ensemble d'élément en interaction dynamique organisé en fonction d'un but

 

→ Un système est composé de plusieurs éléments réuni et organisé entres eux

→ La cohésion du systèmes est assuré par l'ensemble des relations reliants chaque parties aux autres

→ Son développement et son organisation répond à une finalité, un objectif.

 

 

 

 

 

 Ici l'entreprise est découpé en grande fonction, une fonction désigne en gestion un ensemble d'activité et de compétence plus ou moins homogène et inter-dépendante et contribuant à la vie globale de l'entreprise. 5 fonctions sont ici représenté, mais nous aurions pu en mettre d'autre (fonction de la R&D, fonction vente, fonction logistique, fonction maintenance)

 

Deux caractéristique de l'entreprise système :

 

→ 1ère caractéristique (l'ouverture) : Un système ouvert entretien des relations permanente avec son environnement, ces relations se traduise, par des échanges de matières, d'énergie, etc... Ce système vie en symbiose avec son environnement à l'opposé d'un système fermé qui vie en autarcie

(Différent type d'environnement : économique, technologique, politique, juridique et réglementaire, social et sociétale)

 

→ 2ème caractéristique : Un système complexe, l'entreprise est composé d'un grand nombre d'éléments aux caractéristiques très diverses

 

C. La prise de décision

 

  1. Le processus de décision (étapes)

 

→ L'identification du problème : étape fondamentale, bon nombre d'entreprise a disparu, faute d'avoir su repérer et identifié à temps les difficultés qui les menacés. Pour éviter ces risques, les entreprises peuvent mettre en place des processus de veille (surveillance)

 

→ Recherche des solutions possible : L'entreprise va lister et évaluer les solutions alternatives ainsi que leurs conséquences à l'aide de simulation. (campagne promotionnelle, retirer produit et proposer un autre, maintenir le prix en améliorant le produit)

 

→ Décision : le choix définitif se fait à travers des critères préalablement établi et souvent après négociation avec les décideurs de l'entreprise

 

→ Mise en oeuvre de la décision : La décision est traduite dans les faits grâce à la mobilisation des moyens adéquates.

 

→ Contrôle des résultats : On regarde s'il y a des écarts entre les objectifs et les résultats, dans le cas affirmatif elle devra combler ces écarts, d'ou la prise de nouvelle décision.

 

  1. Les types de décision

 

→ Décision stratégique : Avec les décisions stratégiques on est dans le cadre de la planification au sens stricte. (Décision prise sur le long terme > 3 ans) . Définir les objectifs généraux et les moyens nécessaire pour les atteindre, ces décisions stratégiques sont prises par la direction générale. Ces décisions sont difficilement réversible et haut risque.

 

→ Décision tactique : Avec les décisions tactique on est au niveau du pilotage de l'entreprise (décision de moyen terme < 3 ans), il s'agit d'optimiser la répartition des moyens définie au niveau précédent entre les différentes fonctions de l'entreprise. Ces décisions tactiques sont prises par les directions fonctionnelles. Ces décisions constituent une prise de risque importante mais ne sont pas vitales, les erreurs peuvent être corrigées même si c'est au prix d'un cout élevé.

 

→ Décision opérationnelle : On est au niveau de la régulation de l'activité de l'entreprise (décision de cour terme < 1 ans), la régulation de l'activité de l'entreprise concerne l'ajustement y compris au quotidien des moyens dont elle dispose, ces décisions sont prises par les chefs de service, le personnel de maîtrise, par les exécuteurs eux même. Ces décisions représentent peu de risque pour l'entreprise et sont modifiables pour un cout financier minime.

 

 

Chapitre 1 : La Fonction de Direction

 



 

Section 1 : Le cadre général des décisions de direction

 

1. Les buts de l'entreprise


 


 

 

La survie apparaît comme la dimension centrale dans un contexte de concurrence de plus en plus forte, la survie de l'entreprise passe par la cohésion de son organisation et de ces acteurs autour de projet commun.

 

La croissance s'affirme comme une contrainte nécessaire mais pas suffisante pour assurer la survie de l'entreprise (Ex: entreprise en croissance sans forcément faire de profit).

 

Les profits peuvent être vu comme un critère de bonne gestion de l'entreprise.

 

2. La planification d'entreprise

 

A. Les étapes de la planification

 

La planification est le processus par lequel une entreprise défini ses objectifs généraux et les moyens de les atteindre au mieux, elle se traduit par un document appelé le plan qui est censé engager l'entreprise pour l'avenir.


 

 

Les objectifs sont déterminé en fonction de l'analyse de l'environnement et de l'entreprise, dans l'analyse externe (environnement) l'entreprise identifie les opportunités et les menaces qui existe au niveau de son environnement (Ex opportunité lié à l'environnement : arrivée d'un gros concurrent, apparition de nouveau marché...)

 

 

 

 

Au niveau interne l'entreprise doit analyser ses forces et ses faiblesses.

 

 

 

Gap stratégique : résulte d'une comparaison entre les objectifs fixé et les résultats obtenu. L'écart stratégique peut être exprimé en terme de chiffre d'affaire, de taux de rentabilité, de résultats financiers ou de part de marché

 

 

Le plan stratégique : c'est le document de synthèse qui défini l'ensemble des moyens mises en oeuvres par l'entreprise pour mettre en accord ces objectifs et les réalités internes et externes.

Le plan stratégique est ensuite décliné au niveau des politiques fonctionnelles de l'entreprise

 

 

→ Pour la fonction marketing le plan stratégique peut par exemple préciser les nouveaux marché à conquérir, les parts de marché que doivent atteindre les différents produit, les politiques de prix, politique de communication.

 

→ Pour la fonction de production le plan stratégique peut préciser les décisions d'achat de matériel, décision d'approvisionnement, gestion de la qualité, la gestion des stocks.

 

→ Pour la fonction finance, le plan stratégique peut préciser les besoins de financement de l'entreprise (nouvelle machine), la politique d'endettement, niveau de rentabilité minimum des investissements etc...

 

→ Pour la fonction ressource humaine, le plan stratégique peut préciser la politique de formation, la politique de gestion des carrières, gestion de recrutement, gestion de rémunération.

 

 

Budget : La mise en oeuvre du plan stratégique nécessite des moyens financiers qui doivent être détaillés dans les différents budgets affecté à chaque responsable

 

 

contrôle : des procédures de contrôle vérifie le bonne accomplissement des décisions prises et vérifié que les objectifs ont été atteint.

 

B. Le contrôle

 

Les plans stratégiques ne sont pas établis une fois pour toute, ils peuvent être modifiés, le contrôle n'est pas assimilable à une simple succession linéaire d'examen mais constitue un enchainement

 

Section 2 : Les décisions de direction

 

I. Les structures

 

A. Les écoles de pensées

 

Ecole

Henry Fayol

Frederick Taylor

Elton Mayo

Type d'organisation

Hiérarchique

Fonctionnelle

Relation humaines

Caractéristique

• Unicité de direction

• Unicité et permanence du commandement

• Autorité et responsabilité

• Clarté de la hiérarchie

• Centralisation

• Rationalisation du travail

• Spécialisation

• Rémunération

• Contrôle

• Capacité sociale

• Motivation et rémunération non économique

• Rejet de la spécialisation extrême

•appartenance au groupe

 

École de Fayol : (Administration industrielle et générale – 1910) : Il expose 5 grands principes de l'organisation hiérarchique (Tableau)

 

• L'unicité de direction : L'entreprise poursuit un but unique clair et précis qui est la maximisation du profit..

 

• Unicité et permanence du commandement : Chaque personne doit dépendre d'un responsable unique qui est seul habilité à lui donner des directives de façon permanente.

 

• Autorité et responsabilité : Cf Unicité et permanence de commandement

 

• Clarté de la hiérarchie : l'autorité s'inscrit dans le cadre de relation hiérarchique, simple et respecté par tous et dans lesquelles aucun court-circuitage n'est toléré

 

• Centralisation : Information sont dirigés vers le plus haut niveau hiérarchique c'est à dire le chef d'entreprise qui est le responsable et le contrôleur de l'activité de tout ses subordonné


École de Taylor(1856-1915): Son analyse porte davantage sur le service que sur l’entreprise. L’idée de base de Taylor est que la réussite de l’entreprise passe par une bonne productivité. Il propose l’OST :

 

• Rationalisation du travail : chaque tâche est décomposée en opérations élémentaires minutées de façon à ce que l'ouvrier accomplisse le travail dans un minimum de temps. Les ouvriers sont sélectionnés puis entraîné de tel sorte qu'ils soient capable de reproduire la meilleur cadence possible.

 

• Spécialisation : chacun se spécialise dans la tâche où il est le meilleur.

 

• Rémunération incitative : Le salaire est calculé en fonction de la solution retenue, il augmente jusqu'à la cadence optimale, puis il diminue pour éviter les baisses de qualités qui pourrait subvenir.

 

• Contrôle : chaque étape de la production, chaque geste de l’ouvrier est contrôlé

 

Le problème de ces 2 conceptions (Fayol & Taylor) est de considérer que l’homme est une machine.


École de Mayo(1880-1949): Initialement Mayo voulait simplement vérifier l'hypothèse selon laquelle une amélioration des conditions de travail et de rémunération influence positivement la productivité.

Pour cela il choisit d’étudier la productivité dans deux ateliers dont l'un servait de témoin (de bobinage). Il vérifie son hypothèse initiale mais il constate paradoxalement, qu’une détérioration des conditions de travail conduit également à une meilleure productivité. Il venait de mettre en évidence l’importance des relations humaines sur la productivité.

Car précédemment seul les conditions physiques et matérielles étaient prise en compte.

 

→ La somme de travail accompli d’un ouvrier n’est pas déterminée par sa force de travail mais par sa capacité sociale (de s’adapter aux autres et d’être motivé par les autres).

→ Une rémunération non économique est capitale dans la motivation et dans le bonheur du travailleur (Responsabilité).

→ La spécialisation est rejetée.

→ Les travailleurs ne réagissent pas à la direction de l’organisation, à ses normes, récompenses, en tant qu’individus, mais en tant que membre d’un groupe.

 

Ce type de constat pose la répartition de l'autorité.

 

B. La répartition de l’autorité

 

Types d'autorité

Avantages

Inconvénients

1. Unité de commandement

• Clarté et simplicité apparente du fonctionnement

• Contrôle des responsabilités facile

• Retards et erreurs de coordination

• Défaut de compétence des responsables

2. L'autorité spécialisée

• Efficacité accrue des responsables

• Economie des moyens de contrôle et de fonctionnement

• difficultés dans la recherche des responsabilités.

• Manque des souplesses des individus

3. L'autorité partagée

• Efficacité supérieure

• Adaptation aux entreprises importantes et complexes

• Risques de conflits entre ligne de conseil et hiérarchie.

• Instabilité des responsables

 

1. L’unité de commandement

 

Elle se définie : chaque subordonné ne dépend que d’un seul supérieur hiérarchique. C’est une pyramide où le sommet prend toutes les décisions et où remontent toutes les décisions.

Avantages : clarté + simplicité de la répartition de l’autorité. Il est facile de contrôler les responsabilités de chacun.

Inconvénients : cloisonnement du personnel, ce qui peut engendrer des retards ou des erreurs. De plus, les responsables sont censés avoir des compétences universelles (ils doivent pouvoir traiter tout les questions de leurs subordonnés).

 

 

2. L’autorité spécialisée

 

Il s’agit d’une autorité limitée aux domaines de compétences spécifiques de chacun. Elle découle directement du principe de spécialisation imposé par l'OST de Taylor.

L'individu va dépendre de plusieurs supérieurs hiérarchiques, un pour chaque type de problème posé.

Avantage : l’encadrement voir sa compétence et son efficacité accrue. Il est possible également de regrouper les moyens de contrôle et d'entretien ce qui permet par exemple de limité les frais.

Inconvénients : problème de l’identification des responsabilités et manque de souplesse en cas de déplacement d'un individu d'un poste spécialité à un autre.


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